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PENSE-BÊTES, LE RAPPEL DU VIVANT

avec Christophe Bonzom

PENSE-BÊTES, le rappel du vivant se donne à voir comme une lecture conférence spectacle. Son propos est d’interroger le lien qu’entretient l’Homme contemporain avec le monde animal.

Ce duo de conférenciers interroge, dans sa confrontation tragi-comique, autant la présence mythique et universelle des animaux dans l’art, le rêve et la culture populaire, que leur extinction de masse en cours. Il met en exergue la nécessaire coexistence de nos présences communes dans un monde commun et affirme le sensible comme territoire partagé.

Nos matériaux sont des textes littéraires, poétiques, philosophiques, scientifiques, journalistiques mais également des histoires intimes.

La scénographie de P​ENSE-BÊTES,​ l​e rappel du vivant s​e veut très simple, minimale. Nous détournons en support de jeu le paperboard, outil de référence du conférencier mais aussi symbole du monde de l’entreprise et du marketing.

Durant les 60 minutes de la représentation, deux paperboards deviennent tantôt planche à dessin, registre des extinctions, pente neigeuse, castelet, cible de tir, piste de sable ou encore mantra ornithologique imaginaire et bien sûr pense-bête géant.

Avec cette création, nous désirons affirmer une responsabilité et un engagement face au fragile équilibre environnemental.


Textes de Jean-Christophe Bailly . Christophe Bonzom . Eric Chevillard .. Hélène Lanscotte . Baptiste Morizot . Fabienne Raphoz . Jacques Rebotier . Rainer Maria Rilke . Christophe Tarkos . Antoine Volodine

Emprunts musicaux . Philippe Katerine . Steve Reich

1-Pense-Bêtes, le rappel du vivant – Introduction – 4K.mp4

http://lesintranquilles.fr/pense-betes/

Pour informations, contact : La Cie Les Intranquilles https://lesintranquilles.fr

LA SPIRALE TARKOS

avec Christophe Bonzom

Christophe Tarkos (1963-2004), poète-performeur. 

Ainsi se définissait-il : « Je suis un poète qui défend la langue française contre sa dégénérescence, je suis un poète qui sauve sa langue en la faisant travailler, en la faisant vivre, en la faisant bouger. »
Son écriture procède d’une rumination de la langue, d’une mécanique implacable qui malaxe la syntaxe. Christian Prigent, avec qui il partagea des lectures-performances, écrit à son sujet : « Avec les textes de Tarkos, nous voyons à nouveau la langue infidèle refluer sur le sable instable du réel. Ce reflux abandonne une écume de rien du tout, un presque rien volatil qui aère l’opacité du monde comblé de choses à vendre, d’images chromos, de corps lourds, de pensées soumises, d’âmes angoissées. Ce presque-rien qui revient sans cesse inquiéter l’idylle ahurie entre choses et langues, ça s’appelle peut-être poésie. » Quant à son éditeur, P.O.L, il dit de cette poésie : «  la charge de désarroi et d’ironie, son emportement hébété me paraissent fondamentalement subversifs, et pour longtemps» .

Hélène Lanscotte et Christophe Bonzom proposent un dialogue à travers quelques-uns de ses textes. Une conversation musclée qui dévide le fil hypnotique de ces ressassements, ritournelles, monologues farfelus, de ces presque-rien.
 
Les textes sont extraits de PanAnachronismeCaisses, parus chez P.O.L.