lectures musicales

LES COMMUNARDES

1871-2021   « Certains événements gardent un pouvoir d’agitation qui n’en finissent pas de relancer les passions », écrit Bernard Noël en préface du livre d’Edith Thomas, Les Pétroleuses.Plutôt qu’à une commémoration, avec cette lecture musicale, je vous convie à une réanimation des mémoires, à une re-connaissance, à une remise sur pied d’égalité, bref à rencontrer les femmes combattantes de la Commune de Paris. Car il est encore et toujours d’importance, même à 150 ans de distance, de « donner du présent au passé », donc de  rendre justice et mémoire aux Parisiennes, mais aussi aux provinciales, et pas seulement non plus aux célébrités telle Louise Michel, mais à toutes celles qui ont participé aux insurrections et en ont payé aussi le prix fort. Des résistantes qui furent fusillées ou déportées.  Et, en écho ou en dialogue, il fallait un instrument emblématique de la chanson des rues – parce que nombre d’airs ont été composés, repris, chantés pendant et après la Commune – un Orgue de Barbarie égrènera les notes de diverses musiques dont bien sûr du Temps des Cerises. A la lecture, Hélène LanscotteA la manivelle et au chant, Talou Calvet avec notamment des extraits de .LES “PÉTROLEUSESÉdith Thomas collection Bio, éd. L’Amourier 2020. Histoire des Femmes dans la Commune ed. Dittmann  

BELGE ET REBELGE

avec l’accordéoniste Maxime Perrin

La Belgique se clame, se revendique, surtout quand on n’est pas belge. Jacques Darras l’annonce dans son livre Moi, j’aime la Belgique !  Quant au poète Jean Pierre Verheggen, il se dit Belge et rebelge à tout esprit de sérieux.

Fille du nord, voilà qui me va bien. Avec ou sans accent, à pied sec ou sous la drache, à déguster chicons, bière, frites et moules, partons cahoter sur pavés humoristiques en langue tourneboulée. En complicité musicale, l’accordéoniste de jazz Maxime Perrin converse en dynamique avec ces voix, rehausse en airs digressifs le Plat Pays, Bruxelles ma belle et même l’hymne national belge !

DES NOUVELLES JARDINIÈRES

avec Aude Halary à la harpe électrique

Parfums de la réminiscence, langage des fleurs, amour bouquet, potagères semailles et enfance à replanter, en compagnie de Karel Capek, Gustave Flaubert, Pascal Quignard, Hélène Lanscotte, Paul Morand, Pierre Senges, Christophe Tarkos et des musiques de John Cage, Erik Satie, Philip Glass, George Ligeti et des improvisations de Aude Halary

SIMPLEMENT DESCENDU D’UN ÉTAGE

avec Aude Halary, à la harpe électrique

Lecture intégrale de « Simplement descendu d’un étage » d’Hélène Lanscotte. Cheyne Ed.

OPÉRA DIVAS

Fictions vocales, réelles mémoires en 33 tours

Divas, « déesses de l’art lyrique; objets de tous les fantasmes ; esclaves sacrifiées à leur art, aux compositeurs et au public ».

DIVA CALLAS bien sûr, parce qu’elle a, après la Seconde Guerre mondiale, été LA ASSOLUTA. Celle qui a redonné à l’opéra un nouvel éclat. Parce que sa voix fut puissante et virtuose ; sa présence scénique charismatique.

PRIMA DONNA CRESPIN, la magnifique cantatrice, à la scène comme à la ville.

CALLAS, CRESPIN, contemporaines des années 1950, 60, 70 ; destins croisés parfois. Une même passion pour la vie, la musique, le public.
Ce n’est pas seulement leurs voix de sopranos dans leurs plus beaux rôles de Norma, Traviata ou Carmen que je vous convie à entendre sur des enregistrements d’époque, mais leurs voix de femmes évoquant joies et difficultés de leurs internationales carrières. Conteuse de talent révélée dans ses Mémoires pour Régine Crespin. Intimité de Lettres d’amour pour Maria Callas.

Ponctuation de microsillons, en 33 tours vinyles

Détours littéraires avec Carmen de Mérimée, La Dame aux Camélias d’A. Dumas fils.